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Syndrome d’alcoolisation foetale : les chiffres terrifiants

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Crédits : iStock

Au cours de la grossesse, les restrictions peuvent être nombreuses dans le but principal de garantir la bonne santé du bébé. Ainsi, la cigarette et l’alcool sont fortement déconseillés aux femmes enceintes, puisque leurs effets sur le fœtus peuvent être très préoccupants. Seulement, beaucoup de femmes gardent leurs mauvaises habitudes et continuent à fumer et à boire tout en étant enceintes. Des gestes qui peuvent avoir des conséquences très graves et irréversible, qui peuvent d’ailleurs se faire ressentir tout au long de la vie de l’enfant. C’est la raison pour laquelle Santé publique France a publié pour la première fois, à l’occasion de la Journée mondiale de sensibilisation au syndrome d’alcoolisation fœtale qui se tiendra le 9 septembre, un rapport alarmant qui met le doigt sur les chiffres encore trop élevés de femmes qui boivent de l’alcool au cours de leur grossesse.

Des chiffres alarmants

En France, entre 2006 et 2013, plus de 3000 bébés présentaient des conséquences d’une consommation d’alcool durant la grossesse, ce qui représente environ une naissance par jour. Il est important de souligner que ces chiffres sont très certainement sous-estimés, puisqu’ils ne prennent en compte uniquement les bébés qui présentent des troubles dès la naissance, et pas ceux qui se sont déclarés plus tard dans la vie de l’enfant. Ainsi, pour la première fois, il est possible d’avoir des chiffres au sujet de l’alcoolisation fœtale qui font prendre conscience que le problème est bien trop répandu, surtout lorsque l’on connaît les dangers que l’alcool peut entraîner sur la santé. Seulement, les troubles sur le bébé ne sont pas les mêmes selon la consommation d’alcool de la mère. On constate en effet que sur ces 3000 enfants, 452 (ce qui représente une naissance par semaine) étaient atteints du syndrome d’alcoolisation fœtale.

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Crédits : rawpixel / Pixabay

Un phénomène grave

Ces chiffres montrent bien que les femmes en France ont encore tendance à boire de l’alcool alors qu’elles sont enceintes. Seulement, cette étude met également la lumière sur le fait que les femmes ne sont visiblement pas encore suffisamment conseillées sur le sujet. En effet, seulement 6 femmes sur 10 affirment avoir été prévenues par leur médecin ou leur sage-femme des effets de la consommation d’alcool durant la grossesse, ce qui est encore bien trop faible compte tenu des conséquences dramatiques qu’elle entraîne. D’ailleurs, les risques ne semblent pas toujours être bien pris au sérieux, puisqu’une femme sur 10 a déclaré avoir consommé occasionnellement de l’alcool tout en étant enceinte. Pourtant, même une faible consommation peut avoir des effets irréversibles sur votre bébé.

Un rappel important

Cette étude permet donc de rappeler à quel point la consommation d’alcool -même infime- durant la grossesse peut être un danger pour le fœtus et entraîner différentes complications : retards de croissance, malformations, atteinte du système nerveux, ou encore le syndrome d’alcoolisation fœtale qui reste la forme la plus grave. Seulement, il est encore impossible de définir en dessous de quel seuil l’alcool ne représente pas de danger. C’est la raison pour laquelle les médecins recommandent de ne prendre aucun risque, et donc de totalement bannir l’alcool durant les neuf mois de grossesse.

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Written by Melody