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J’ai essayé 10 minutes de silence par jour… voilà ce que mon corps m’a appris

La rentrée est là, les premières fraîcheurs matinales s’installent, les agendas se remplissent sans pitié. Au cœur de ce bouillonnement automnal, une idée toute simple m’est venue : et si, pour une fois, on s’autorisait chaque jour un espace de pur silence ? Ni notification, ni podcast, ni radio en sourdine. Dix petites minutes dans la journée, juste pour soi… Pas si évident en théorie—et pourtant, vous seriez surpris de ce que le silence peut révéler à votre corps, surtout lorsqu’il est mis à rude épreuve par la maternité ou des bouleversements physiques. Voici ce que j’ai découvert à force d’expérimenter ce rendez-vous quotidien avec le rien.

Plonger dans le silence : pourquoi offrir chaque jour une pause à son esprit et à son corps transforme la routine

Le bruit est partout. Les Parisiennes me comprendront : entre les voisins un peu envahissants, le grondement des rues, ou le fond sonore permanent de la maison — même sans enfants, la ville s’invite jusque dans la salle de bain. On ne le remarque même plus. Dans cette symphonie permanente, notre corps s’adapte en se tendant, en accélérant, parfois sans qu’on le réalise. C’est là que le silence fait son entrée comme un antidote méconnu.

Il ne s’agit pas seulement d’apaiser les pensées, mais d’apprendre à écouter ce que notre corps tente de nous dire depuis toujours : fatigue, tension dans les épaules, respiration courte… Quand on coupe tout, on laisse enfin la place à ces signaux souvent ignorés. Pour toutes celles qui traversent une période post-partum ou une transformation corporelle, cette écoute attentive devient une ressource précieuse.

Le plus frappant ? Les bénéfices arrivent parfois dès les premiers jours. On remarque d’abord un apaisement de la tension nerveuse, puis un rythme cardiaque qui ralentit, une impression de nuit plus réparatrice… tout ça, sans matériel, sans rituel compliqué, et sans pression de résultat.

Comment instaurer 10 minutes de silence total : le guide ultra-pratique pour réussir sans culpabiliser

Un quotidien chargé, c’est le lot de beaucoup—surtout avec un bébé ou une reprise du travail. Pourtant, trouver 10 minutes de silence n’est pas mission impossible. Le secret consiste à repérer ces moments dans l’emploi du temps existant, au lieu de tenter de les imposer à tout prix : quelques instants en voiture sur un parking, la pause-café du matin, ou simplement lorsque bébé s’endort dans sa poussette.

Résister à l’envie de remplir ce vide peut être déroutant au début. Les astuces qui fonctionnent : éloigner le téléphone, prévenir la famille (« c’est mon quart d’heure off ! »), et s’installer dans un lieu paisible, si possible près d’une fenêtre ou dans un coin cozy. On ferme les yeux, on s’assoit (même sur une marche d’escalier, peu importe), et on laisse simplement passer le temps, sans chercher à méditer ou à performer.

Les pièges les plus courants ? Vouloir absolument « faire bien » (pas grave si des pensées surgissent), culpabiliser si on saute une journée (on reprend le lendemain, sans drame), ou transformer cette pause en contrainte supplémentaire. L’objectif est d’offrir à son cerveau et son corps une vraie respiration, pas de cocher une case d’efficacité.

Ce qu’on retire vraiment de cette pratique et comment aller plus loin sans pression

Le corps réserve parfois ses surprises : raideur le premier jour, sensation de gêne physique, voire une envie subite de bouger. Normal ! C’est le signe qu’on n’a pas l’habitude de s’écouter sans distraction. Au fil des jours, quelque chose bascule en douceur : la respiration devient plus ample, les crispations s’atténuent, le sommeil se stabilise… parfois même, on sent le cœur qui ralentit sensiblement. L’automne et ses journées plus courtes deviennent alors l’occasion parfaite de s’y (re)mettre, sans pression.

Pour prolonger cette expérience : pas besoin d’augmenter la durée. On peut la fractionner (2 fois 5 minutes, par exemple), ou l’adapter les jours de grande fatigue. Pensez également à y associer des gestes simples du quotidien pour décupler l’effet :

  • S’étirer doucement avant ou après la pause
  • Installer une couverture sur les jambes pour se sentir en sécurité
  • Allumer une bougie pour ritualiser le moment
  • Noter dans un carnet une sensation du corps remarquée pendant le silence

Le tableau suivant peut vous inspirer pour associer le bon geste au bon ressenti :

Gêne physique rencontréeGeste adaptéBénéfice ressenti
Épaules tenduesÉtirer le haut du dos, bras croisés devant soiRelâchement progressif, sensation d’enveloppement
Jambe qui fourmilleChanger de position, faire tourner les chevilles doucementMeilleure circulation, conscience du corps
Respiration courteInspirer profondément par le nez, expirer longuement par la boucheApaisement immédiat, calme mental
Envie de bougerAccueillir ce besoin et marcher lentement ensuiteÉnergie régulée, pas de frustration

Le but n’est jamais d’en faire une corvée : c’est la régularité, même imparfaite, qui porte ses fruits. En pratiquant cet exercice, on se rend vite compte que s’exposer chaque jour à 5-10 minutes de silence complet diminue la tension nerveuse, régule le rythme cardiaque et améliore la qualité du sommeil.

Cette routine discrète mais puissante ne demande ni matériel, ni condition physique particulière. Octobre est la période idéale pour essayer, quand l’énergie redescend et que l’on ressent le besoin de ralentir avant l’hiver. Si l’expérience vous tente, accordez-vous cette petite parenthèse de calme : c’est parfois dans le rien du tout que réside la plus grande source de mieux-être.

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Written by Marie