in

“Je me suis arrêté 10 minutes sans écran, sans bruit… et j’ai découvert que mon corps en avait un besoin vital”

Le silence n’existe nulle part, pas vraiment. Entre le tintement du micro-ondes, la sonnerie d’un message, le fond sonore de la télé ou du podcast qui rassure, rares sont les moments où l’on coupe tout – vraiment tout. Pourtant, le simple fait de s’arrêter dix minutes, sans écran, sans bruit, sans échange, provoque une sensation inattendue : un vrai soulagement physique. Pour beaucoup, cette idée n’a rien de nouveau… mais qui s’accorde ce temps, de nos jours ? Découvrez comment ce geste simple – s’accorder juste 10 minutes de « vide » – peut transformer la récupération du corps, surtout pour celles qui traversent des phases de changement, en post-partum ou en pleine métamorphose corporelle.

Faire le vide, une bouffée d’oxygène oubliée dans nos journées

Pourquoi nos cerveaux saturent plus vite qu’on ne le pense

En 2025, la rentrée bat son plein et les agendas débordent déjà. Entre la logistique de la famille, le travail, les notifications… notre cerveau se retrouve à traiter une avalanche d’informations, toutes plus urgentes les unes que les autres. Pourtant, il n’est pas conçu pour ce « multi-tâches » permanent. Rapidement, l’attention faiblit, la concentration s’effrite et l’irritabilité monte. Le stress devient un invité permanent, piégeant le corps dans une boucle de tension continue.

Stress, irritabilité, fatigue : ce que les écrans et le bruit changent vraiment en nous

Le bruit de fond, les voix en boucle et les flashes d’écrans stimulent notre système nerveux, parfois sans qu’on le réalise. Difficile alors de faire la différence entre une vraie fatigue physique et une « surchauffe » mentale. Les mères en post-partum ou en reprise de sport après la grossesse, déjà sensibles aux variations hormonales et aux besoins du bébé, voient leur seuil de tolérance au bruit et à la sollicitation baisser encore plus. Résultat : sommeil haché, humeur en montagnes russes et douleurs, surtout dans la nuque, les épaules ou le bas du dos.

Les pauses silencieuses : un antidote simple mais sous-estimé

On l’oublie, mais le corps réclame des « sas de décompression » aussi essentiels que l’eau ou une sieste. Dix minutes sans stimulation – ni écran, ni voix, ni musique – laissent au cerveau le temps de « souffler », au système nerveux la possibilité d’abaisser la garde, et aux muscles de se relâcher pour de vrai. Pas besoin de gadgets ni d’espace zen : une chaise, un coin tranquille, et c’est parti.

Passer à l’action : comment réussir sa pause de 10 minutes sans aucune stimulation

Choisir le bon moment et trouver son espace « blanc »

À l’approche de l’automne, la lumière baisse, les journées semblent raccourcir et la fatigue se fait sentir plus vite. L’idéal est de caler ce quart d’heure entre deux moments exigeants : après un réveil matinal compliqué, au retour d’une balade avec bébé, ou avant le brouhaha du repas du soir. L’essentiel : s’isoler dans un endroit neutre, sans distractions visibles ni bruit parasite. Une chambre, la voiture au parking, ou même un banc dans un parc presque désert font l’affaire. Rien ne sert de chercher le lieu parfait : ce qui compte, c’est que ce soit possible maintenant, sans organisation complexe.

S’installer, respirer, observer… et quoi faire quand l’ennui ou l’agacement surgissent

Continuer à faire quelque chose ? Non. Se contenter d’être là, sans mission. Difficile au début ! L’ennui arrive en flèche, parfois même un peu d’agacement face à tout ce temps « inutile ». C’est normal. Laissez passer les idées qui flottent (la liste de courses, le petit dernier qui pleure, la poussière sous le meuble…), puis revenez au corps : respiration, tension des doigts, contact des cuisses sur la chaise.

  • Fermez les yeux ou fixez un point devant vous.
  • Inspirez profondément, cherchez à relâcher la mâchoire.
  • Remarquez où se loge encore la tension : épaules, ventre, dos.
  • Laissez ces tensions descendre à chaque expiration.
  • Si le mental accélère, revenez simplement au souffle : inspirez, expirez.

Pas d’objectif de performance : tenir dix minutes, sans juger, suffit amplement.

Faut-il méditer, réfléchir, s’allonger ? Les règles à adapter selon ses besoins

Ce moment n’est ni une séance de méditation guidée, ni une introspection obligatoire. Certaines auront besoin de s’allonger, d’autres de s’asseoir dos droit, d’autres encore de marcher sans but. La seule règle : ne rien faire d’autre – ni lire, ni trier, ni envoyer un message, ni même se lever pour plier un vêtement. Votre 10 minutes sont à vous.

Petits miracles d’un quart d’heure « off » : ce que l’on gagne à lâcher le flux

Prendre goût au silence, ressentir son corps et recharger son mental

La première fois, la sensation de vide étonne. Puis, à mesure que le silence se prolonge, la respiration ralentit, les épaules descendent d’un cran, et de petites douleurs se dissipent. Sans stimuli, le corps se réinitialise. Beaucoup ressentent une légère chaleur dans les membres, un apaisement du visage, et le sentiment d’être vraiment « présente » – même fatiguée. En sortie de grossesse ou pendant le post-partum, cette pause permet de récupérer plus efficacement qu’une sieste ratée ou un défilement sur les réseaux.

Variantes pour aller plus loin ou brèves astuces pour tenir la distance

Vous pouvez élargir ou adapter ce rituel selon vos besoins :

  • En automne, ouvrez une fenêtre pour changer d’air et profiter des odeurs de feuilles, même 5 minutes.
  • Si rester immobile est difficile, marchez lentement chez vous – sans téléphone pour accompagner.
  • Laissez à portée un carnet pour coucher les pensées insistantes, puis refermez-le.
  • Glissez ce rituel après le déjeuner, au moment où l’énergie chute.
  • En cas de manque de temps, prenez trois vraies pauses de 3 minutes dans la journée.

Le plus important : régularité prime sur perfection !

Rester régulier malgré un agenda chargé : les encouragements du coach

L’organisation d’une pause silencieuse paraît si simple qu’elle est souvent zappée ! Pourtant, c’est elle qui permet à la récupération de s’installer. Pour y penser, accrochez un post-it, programmez une alarme (puis coupez-la !). Ou associez cette pause à une routine que vous avez déjà – le café du matin, le retour de l’école, la sieste du bébé. En post-partum, chaque micro-temps pour soi compte au centuple : c’est ce « vide » qui recharge vraiment les batteries.

Astuce : voici un tableau de gestes simples adaptés à la gêne ressentie :

Gêne physiqueGeste de pause adaptéBénéfice ressenti
Nervosité, cœur qui bat viteAssise le dos contre un mur, mains sur le ventreRalentissement du rythme cardiaque
Tension aux épaulesÉtirer la nuque en expirant profondémentDétente musculaire, relâchement des trapèzes
Jambes lourdesS’allonger, jambes surélevées (coussin ou fauteuil)Circulation relancée, sensation de légèreté
Mental surchargéFixer un point, fermer les yeux, compter les respirationsCalme intérieur, pensées plus claires

Lâcher le flux des stimulations redonne de l’énergie « de fond » : celle qui tient sans contre-coup dans la journée, et qui améliore aussi votre sommeil.

Prendre volontairement 10 minutes de pause sans stimulation (écran, son, parole) dans la journée réduit les tensions nerveuses et améliore la qualité de récupération physique. Ce n’est pas un luxe, mais une ressource à portée de toutes.

L’automne ramène ses couleurs, ses envies de cocon et de réconfort. Pourquoi ne pas saisir cette saison pour reprendre la main sur votre énergie ? Dix minutes pour rien, dix minutes pour tout : et si le vrai luxe, c’était d’écouter enfin ce dont notre corps a vraiment besoin, loin du bruit du monde ?

Notez ce post

Written by Marie