Dans la lumière déclinante d’octobre, quand les paysages prennent des teintes dorées et que l’air sent la pomme mûre et la cannelle, les envies de douceurs partagées refont surface. Les coings, ces fruits capiteux à la chair ferme, apparaissent en vedettes sur les étals et invitent à la créativité culinaire. Ce clafoutis doré aux coings caramélisés s’affirme alors comme la star des goûters et des desserts d’automne, en promettant une expérience fondante, parfumée et pleine de surprises. Idéal pour réchauffer les cœurs lors des vacances de la Toussaint, il séduira aussi bien les petits que les grands et transformera la pause sucrée en véritable fête des papilles. Voilà une recette généreuse, simple et originale qui fait honneur à la saison !
Les ingrédients de la gourmandise automnale
Pour obtenir une texture fondante et une saveur légèrement acidulée, tout repose sur un choix judicieux des ingrédients. Ce clafoutis s’adresse aux familles dès que les enfants sont capables de consommer des fruits cuits bien moelleux, en privilégiant une pâte souple et sans morceaux durs. Voici la liste à réunir :
- 3 coings bien mûrs
- 30 g de beurre doux
- 60 g de cassonade + 1 cuillère à soupe pour caraméliser
- 120 g de farine de blé (ou un mélange sans gluten adapté)
- 3 œufs
- 30 cl de lait entier (ou boisson végétale)
- 1 sachet de sucre vanillé
- 1 pincée de sel
- Zeste râpé d’1/2 orange non traitée (optionnel)
- 1 cuillère à café rase de cannelle en poudre
L’association du beurre et de la cassonade sublime les coings pochés, enveloppés par une pâte délicatement parfumée à la vanille. Les plus audacieux pourront ajouter une pointe de cannelle ou quelques éclats de noisettes concassées pour accentuer le contraste des textures, à condition de mixer les fruits à coque pour les tout-petits.
Les étapes dorées pour un clafoutis qui fait sensation
Rien ne vaut de préchauffer le four à 180°C pour lancer la préparation dans les règles de l’art. La réussite du clafoutis réside dans le secret du fruit bien travaillé : il s’agit de remplacer les cerises classiques par des coings pochés, pour profiter d’une douceur tendre et originale.
Commencer par peler et retirer les cœurs des coings, puis couper la chair en lamelles épaisses. Les faire pocher 15 minutes dans de l’eau frémissante avec la moitié de la cassonade, une pincée de cannelle et les zestes d’orange. Ce pochage est la clé du moelleux.
Faire fondre le beurre dans une grande poêle, ajouter la cuillère de cassonade restante puis disposer les quartiers de coing. Laisser caraméliser à feu doux quelques minutes, jusqu’à obtention d’une couleur dorée et d’un parfum intense, en les retournant délicatement. Cette étape donne au clafoutis sa touche irrésistible !
Beurrer généreusement un moule à gratin. Répartir les coings caramélisés sur toute la surface. Mélanger farine, sucre vanillé, sel, le reste de la cassonade dans un saladier. Ajouter un à un les œufs, puis le lait froid et mélanger jusqu’à obtenir une pâte homogène, légère et sans grumeaux.
Verser la pâte sur les fruits puis enfourner pour 35 à 40 minutes. Le clafoutis doit gonfler, dorer et laisser échapper un délicieux parfum caramélisé. Laisser tiédir avant de servir : la patience est gage de fondant.
Comment rendre le clafoutis aux coings absolument inoubliable
Pour sublimer ce dessert familial, le servir encore tiède avec une boule de glace à la vanille ou un trait de miel de fleurs permet une alliance entre le chaud et le froid, entre la douceur et la fraîcheur. Un nuage de crème fouettée légère ou quelques éclats de noisettes torréfiées viendront réveiller les saveurs et rappeler la générosité de la cuisine maison.
Le clafoutis conserve sa douceur et sa texture moelleuse pendant deux ou trois jours au frais, recouvert d’un film ou d’un couvercle. On le réchauffe alors doucement au four, ou on le propose en cubes pour un goûter sur le pouce. Les morceaux restants peuvent aussi être glissés dans une petite boîte pour la sortie d’école, histoire de prolonger le plaisir sans gaspiller une miette.
Des adaptations pour combler tous les gourmands
Le clafoutis doré aux coings se prête à toutes les envies : il suffit de choisir une farine sans gluten ou une boisson végétale à la place du lait, pour s’adapter aux régimes les plus variés. En réduisant la quantité de sucre, la recette reste parfaitement adaptée aux petits gourmets, pour peu que la texture soit bien lisse et sans morceaux durs ni fruits entiers.
Pour une touche ludique, il est possible de verser la pâte dans de petits moules individuels. Les mini-clafoutis, faciles à emporter, sont parfaits pour garnir les lunchbox ou les plateaux de goûter. La composition peut aussi varier selon les envies : coings et poires pour une harmonie veloutée, ou quelques cranberries séchées pour un contraste acidulé.
Ce qu’il faut retenir pour réussir son clafoutis doré aux coings
Pochage et caramel sont les deux étapes essentielles : ils transforment le coing en véritable gourmandise et garantissent le fondant caractéristique de la recette. Oser une présentation généreuse, parsemer de zestes, accompagner d’un condiment automnal, tout est permis pour faire briller ce dessert.
Ce clafoutis n’est pas une simple revisite : en privilégiant les coings pochés, il valorise le fruit de saison, tout en bousculant les classiques avec une touche de modernité. De quoi rythmer toute la période automnale et ravir la table familiale d’une douceur chaleureuse à chaque bouchée.
Les coings, longtemps oubliés, retrouvent leur lettre de noblesse dans ce clafoutis doré qui allie tendresse, couleur et équilibre parfait entre sucre et acidulé. La magie opère dès la sortie du four : il ne reste plus qu’à savourer, et pourquoi ne pas imaginer déjà les prochaines variations gourmandes au gré des envies ?
