Marie
L’automne s’installe doucement, les températures baissent, la lumière décline… et avec elle, parfois, l’énergie. Vous ressentez un manque d’élan pour bouger, sortir marcher, même étirer vos jambes ? Si cette petite inertie vous pèse, sachez qu’elle en dit souvent long sur l’état de votre énergie intérieure. Ce moment où le plaid devient plus attirant que la paire de baskets, où attaquer la journée semble relever de l’alpinisme, n’est pas anodin. Comprendre ce ralentissement, c’est surtout s’offrir une chance de mieux se connaître, d’écouter son corps et de réveiller en douceur cette fameuse étincelle qui vous motive à passer à l’action. Parlons-en sans tabou, surtout si vous traversez une phase de bouleversement corporel, comme l’après-grossesse ou un changement de rythme de vie : la bonne nouvelle, c’est que tout peut redémarrer… même différemment.
Comprendre pourquoi le manque d’envie de bouger en dit long sur l’énergie qui nous anime
Quand le quotidien tue l’élan : pourquoi la routine appauvrit notre motivation
Jour après jour, on s’installe dans de petites habitudes. Les mêmes trajets, les mêmes gestes, la même playlist du matin… Si vous vous reconnaissez là-dedans, rassurez-vous : la routine est partout, surtout quand on sort tout juste d’une période intense – comme une grossesse ou des nuits entrecoupées. Mais à force de tourner en boucle, l’enthousiasme s’érode, la curiosité s’endort, et l’envie de mouvement s’étiole. Ce n’est pas un défaut de caractère. C’est, bien souvent, le signe que votre corps réclame du neuf et de la variété pour relancer l’énergie intérieure.
Ce que la science dévoile sur dopamine, plaisir et mouvements
Le cerveau carbure à la motivation comme à l’essence. Au cœur de ce circuit, une petite molécule fait la pluie et le beau temps : la dopamine. Elle orchestre l’élan, l’envie, le plaisir d’agir. Quand nos routines ne génèrent plus de nouveauté ni d’excitation, la production de dopamine baisse lentement. C’est comme si l’intérieur devenait un peu gris, sans saveur. Or, c’est ce déséquilibre neurochimique qui se cache souvent derrière la perte de l’envie de bouger. Revenir à la source, c’est donc inviter la nouveauté, même discrète, dans notre quotidien.
Les premiers signaux d’alerte intérieure à ne pas ignorer
Il suffit parfois d’écouter les détails : le réveil plus difficile, la tentation de procrastiner, la sensation de lassitude physique sans cause précise. Vos envies sont à plat, les gestes fluides d’hier semblent peser des tonnes. Ce sont des signaux précieux. Plutôt que de culpabiliser, observez : votre énergie intérieure vous parle. Prendre ce recul, c’est déjà le début du renouveau.
Recréer l’étincelle : changer d’habitudes pour réveiller votre désir de mouvement
Oser sortir de l’automatisme : inventer de petites nouveautés chaque jour
Le plus efficace pour relancer la dopamine, c’est souvent ce qui n’a rien d’acrobatique : un trajet différent, changer d’endroit pour votre pause, tester une recette de saison ou marcher à reculons (si si, en toute sécurité bien sûr). Ces micro-changements stimulent le cerveau, et réveillent la curiosité. Plus besoin de révolutionner votre emploi du temps : un petit imprévu suffit à remettre du peps dans l’engrenage. Pour cette transition automnale, piocher dans les couleurs chaudes, les activités extérieures sous un pull douillet, ou les playlists inédites, crée la surprise sensorielle et relance l’énergie.
Passer à l’action sans pression : des gestes simples pour relancer le corps
Il n’est jamais obligatoire de « faire du sport ». Mais s’étirer au réveil, jouer avec un enfant, grimper une volée d’escaliers ou même danser en cuisinant : chaque geste bouge votre énergie. L’important : écouter les envies de votre corps, pas les cases à cocher. Voici une liste de gestes qui ouvrent la voie :
- S’étirer longuement avant de se lever
- Soulever les genoux en rythme dans la cuisine
- Faire une pause de 2 minutes les bras en l’air, pour respirer profondément
- Changer de couloir ou de chemin pour aller chercher le courrier
- S’accorder 5 minutes de danse libre sur une chanson joyeuse
Transformer l’effort en plaisir : des méthodes qui donnent envie de recommencer
Envie de redonner un vrai goût aux mouvements ? Associez-les à ce qui fait plaisir : une activité sensorielle (écouter les feuilles craquer sous vos pas), un moment partagé, un objectif bienveillant (se sentir détendue, pas transpirer à tout prix). Préférez la fréquence à l’intensité, le sourire à la performance. Quand l’action rime avec plaisir, le corps réclame naturellement sa dose d’activité. Adopter ce réflexe, c’est engager le cercle vertueux : plus on aime bouger, plus on se sent dynamique.
Les conseils à suivre pour réconcilier énergie intérieure et envie de bouger
Le mot du coach : comment écouter ses besoins et y répondre concrètement
Oubliez les « il faut » : la clé est d’ajuster, chaque jour, à votre forme réelle. Si votre corps appelle au repos, acceptez-le, mais déplacez-le doucement : 3 minutes à s’étirer valent mieux qu’une heure de regrets. Notez vos sensations (« Aujourd’hui, je me sens raide/joyeuse/fatiguée… »), puis choisissez la réponse adaptée plutôt que la routine imposée. Ce lien d’écoute rétablit l’équilibre énergie-action que les phases de changement (post-partum, nouvel emploi du temps, etc.) bousculent fréquemment.
Astuces pour entretenir sur la durée cette dynamique retrouvée
Gardez en tête que tout est affaire de progressivité. Pour prolonger l’élan :
- Variez souvent les activités (même très légèrement)
- Privilégiez les rendez-vous réguliers dans le calendrier
- Invitez une amie ou un proche à se joindre à vous : la force du collectif
- Fêtez chaque petite victoire (oui, un simple quart d’heure à bouger compte !)
- Pensez à changer d’ambiance : lampe cosy, fenêtre ouverte, musique nouvelle
- Autorisez-vous l’imperfection : il vaut mieux faire peu que rien, sans pression
Les erreurs fréquentes à éviter pour ne pas retomber dans l’inertie
Pour finir, quelques écueils classiques à repérer :
- Se fixer des objectifs irréalistes ou comparatifs (« Mais elle, elle a déjà retrouvé sa forme ! »)
- Négliger la récupération et le sommeil : la fatigue accentue la perte d’élan
- Laisser la routine miner le plaisir (toujours la même séance, le même lieu…)
- Oublier de célébrer les progrès, même minimes
Pour garder le cap, rien ne vaut un petit tableau à conserver sous la main :
| Gêne physique | Geste adapté | Bénéfice |
|---|---|---|
| Jambes lourdes | Petite marche, flexion-assouplissement | Relance la circulation, sensation de légèreté |
| Raideurs le matin | Étirer bras et dos avant de se lever | Mobilité retrouvée sans forcer |
| Baisse de moral | Danse ou mouvements expressifs en musique | Montée d’énergie, réchauffe l’humeur |
| Sensation d’épuisement | Repos, respiration profonde, écoute du corps | Recharge en douceur l’énergie interne |
Retenez surtout ceci : la perte progressive de l’envie de mouvement révèle souvent un déséquilibre de la dopamine dû à des routines trop répétitives et à un manque de stimulations nouvelles. C’est le signal pour remettre un brin de nouveauté dans votre quotidien, sans pression, juste avec bienveillance et curiosité.
En accueillant ces petites variations, en honorant vos ressentis et en osant casser la routine par des gestes simples, vous tissez, fil à fil, une dynamique durable et motivante. Et vous ? Par quelle mini-nouveauté allez-vous réveiller votre énergie intérieure, dès demain matin ?
